Maison d’aide et d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants

Dénoncez la violence

Après un épisode de violence conjugale

Vous pouvez porter plainte auprès d'un policier ou vous pouvez contacter le 911 qui enverront les services d'urgence appropriés si;

  • Vous craignez votre conjoint ou ex-conjoint, que la violence escalade et croyez que votre sécurité physique ou celle de vos enfants est menacée;
  • Vous ou vos enfants avez été blessée à la suite d'un épisode de violence conjugale;
  • Vous avez été victime d'agression sexuelle de la part de votre conjoint ou ex-conjoint;
  • Votre conjoint ou ex-conjoint vous fait des menaces de vous blesser ou des menaces de mort
  • Vous vivez du harcèlement de la part de votre conjoint ou de votre ex-conjoint
  • Votre conjoint ou ex-conjoint commet des méfaits sur vos biens. 

Il est possible de vous rendre au Centre hospitalier le plus près de votre domicile pour faire constater vos blessures ou avoir recours à l'examen de la trousse médico-légale en cas d'agression sexuelle. Les examens que vous passerez et les résultats du médecin seront conservés dans les archives médicales et vous pourrez y avoir accès si vous décidez de porter plainte suite aux événements.

Si un agent de la Sûreté du Québec s'est présenté à votre domicile suite à un appel logé pour un épisode de violence conjugale, vous pouvez lui demander de vous escorter jusqu'au Centre hospitalier, si vous avez besoin de soin ou d'un avis médicale advenant des blessures. 

Vous pouvez aussi demander aux policiers de contacter la maison Alternative pour Elles et de vous y accompagner afin d'avoir le support nécessaire et un endroit sécuritaire où vous réfugier,suite à un épisode de violence conjugale. Une intervenante prendre la temps nécessaire pour vous écouter et vous soutenir. 

Si vous avez des questions ou désirez formuler une plainte, auprès d'un policier de la Sûreté du Québec, suite à un épisode de violence, nous pouvons vous accompagner dans cette démarche et vous donner toutes les informations nécessaires sur cette procédure. 

Vous pouvez également vous rendre sur le site de la Sûreté du Québec en cliquant ici.


Après la séparation

La violence peut continuer après la séparation. Selon le ministère québécois  de la Sécurité publique environ 85%  des victimes de violence conjugale sont des femmes et plus de 40% de celles-ci sont des ex-conjointes.  On constate d'ailleurs depuis les quinzes dernières années une hausse des plaintes pour harcèlement criminel chez les ex-conjointes; elles représentent 75% des victimes de ce crime.

Si vous craignez d’autres épisodes de violence à la suite de votre séparation, assurez-vous d’avoir aussi accès aux documents suivants :

  • Les documents concernant votre divorce et la garde des enfants.
  • L’ordonnance de votre ancien conjoint concernant l’interdiction de ne pas communiquer avec vous ou vos enfants, l’engagement de ne pas troubler la paix ou toute autre ordonnance de la Cour.